Solopreneurs et indépendants : apprenez à justifier vos indemnités kilométriques et à rester conforme pour éviter un redressement lors d’un contrôle fiscal URSSAF.
Les indemnités kilométriques permettent de déduire vos frais de déplacements professionnels lorsque vous utilisez votre véhicule personnel. Elles sont exonérées de cotisations sociales uniquement si elles respectent le barème officiel et si elles sont justifiées correctement. L’URSSAF précise que les justificatifs doivent comporter la date du déplacement, le motif professionnel, l’itinéraire, la puissance fiscale du véhicule et le kilométrage parcouru (URSSAF – Indemnités kilométriques).
En cas de contrôle, si vos justificatifs sont incomplets ou approximatifs, l’administration peut réintégrer les montants dans l’assiette des cotisations sociales, c’est à dire les réintégrer en salaire (et là, ça fait mal), ce qui entraîne cotisations supplémentaires, intérêts et pénalités.
💡 Pro tip : gardez toujours une photocopie de votre carte grise.
Si vous changez de voiture en cours d’année, vous pourrez produire ce document pour justifier de la puissance fiscale.
Sans un suivi rigoureux, vous risquez d’inscrire des distances approximatives jugées non crédibles. Vous risquez également d’utiliser un ancien barême, ce qui fausse tous vos calculs.
Sans méthode, vous pouvez également oublier de préciser le motif du déplacement, ou l’adresse précise. Quand vous vous en rendez-compte, au mieux vous perdez du temps à les rechercher à la fin du mois, au pire c’est oublié et ce sera compliqué de les retrouver au moment d’un contrôle. Les justificatifs imprécis ou incomplets (par exemple un tableur ou un carnet papier dans lequel il manque des informations) peuvent être rejetés par l’URSSAF.
Pour un solopreneur, pour qui chaque euro compte, un redressement peut coûter bien plus cher que la mise en place d’une méthode fiable.
Un des points les plus sensibles pour l’URSSAF concerne la précision des distances. Lorsqu’elles sont calculées à la main, elles peuvent être facilement contestées. S’appuyer sur un calcul automatisé et traçable (via un service de cartographie reconnu) permet d’apporter un justificatif objectif et difficilement discutable.
Le barème kilométrique publié chaque année par l’administration fiscale est la référence unique. Son application dépend, de la puissance fiscale du véhicule et du nombre de kilomètres parcourus - et attention aux paliers… Pour éviter le redressement, pensez à bien prendre le barême de l’année.
L’administration demande que les justificatifs incluent :
Un document clair, exporté et structuré (Excel, PDF, etc.), facilite grandement un contrôle et confirme la bonne foi du solopreneur à l’URSSAF.
Le suivi manuel avec Excel ou un carnet papier est chronophage et source d’erreurs : retrouver les adresses, calculer les kilomètres, remplir les fichiers… Solutions concrètes :
Ces bonnes pratiques permettent de réduire les erreurs, de gagner du temps et d’avoir des justificatifs prêts en cas de contrôle URSSAF.
Lors d’un contrôle, l’URSSAF cherche avant tout la cohérence et la traçabilité. Des justificatifs alignés sur des calculs précis et conformes au barème officiel renforcent la crédibilité du solopreneur. Lorsque tout est clair, le contrôle deviens une simple formalité !
Plutôt que de se baser sur des feuilles Excel approximatives ou des carnets papier, investir dans une méthode fiable de suivi kilométrique (outil ou système structuré) a plusieurs avantages :
Même un système simple (tableur bien structuré + vérification annuelle du barème) représente un coût très faible comparé aux conséquences d’un redressement URSSAF.
Pour un solopreneur, bien gérer ses indemnités kilométriques est une garantie contre les risques de redressement URSSAF. Automatisation, conformité au barème, justificatifs clairs, gain de temps, crédibilité et faible coût : autant de raisons de sécuriser cette partie de sa comptabilité.